Le festival « Jours de fête » de Feigneux célébrait samedi 13 et dimanche 14 septembre sa 11 ème édition. Retour en images sur la soirée musicale et festive du samedi et sur la journée éclectique du dimanche.
Avec un soleil au rendez-vous, contrairement à l’an passé, la fête a battu son plein dès la première soirée. Après la mise en bouche de la fanfare, le groupe compiégnois Positiv’sight a tranquillement installé, sous chapiteau, le festival dans un cocon convivial, moelleux et agréable avec ses chansons reggae de bonne facture, dopés par un son bien ajusté. Sur la place de « Jours de fête », l’ambiance festive commençait alors à prendre ses quartiers d’été. L’interlude bluegrass-musique irlandaise de Old Moonshine inscrivait ensuite la manifestation dans ce un climat chaleureux, amical et accueillant. Puis vinrent les trublions festifs qui portèrent l’estocade avec leur mélange aussi abrasif que tonique de funk-punk-disco-reggae-rock : les Touffes Krétiennes. Réunion d’éléments de trois formations (Babylon Circus, Les hurlement d’léo et les fils de teuhpu), la formation très cuivrée (tuba, trombone, saxo, trompettes…) allait alors faire chavirer le public avec son funk dérivant parfois vers le punk. Avec un engouement communicatif, les membres du collection se partageaient les rôles musicaux (chant, instrument) pour un brassage sonore en forme de grand écart jubilatoire : de France Gall à Rage Against the Machine en passant par Miami sound Machine, Dee-lite ou encore le tonitruante reprise des Bangles « Walk like an egyptian » finish en apothéose d’une prestation scénique ébouriffante. La fête était définitivement lancée. Le lendemain, l’esprit convivial, éco-citoyen et farfelu du festival, entre stands et vide-grenier, prenait belle allure avec des concerts à l’air libre, de la poésie vagabonde et de très bons et hilarants spectacles de rue, notamment les « Horse men » et « La ligne jaune ». Si « le monde marche sur la tête », fut le thème de cette édition 2014, artistes, fanfare et bénévoles s’allièrent de concert pour un final positif afin de remettre le monde à peu près à l’endroit et dans la bonne humeur. Le festival a encore de beaux jours (de fête) devant lui et nous, la banane pour quelques temps.