En cette première journée, vendredi 30 mai 2014, de la 1ère édition de l’Imaginarium Festival, la programmation a joué l’éclectisme avant l’arrivée de la tête d’affiche, Fauve.
« Salut la famille, salut Compiègne ! » Entouré de grands panneaux qui reflètent les images qui ne vont cesser de défiler sous nos yeux, le groupe Fauve est là, comme prévu. Heureux d’être à Compiègne pour lancer les festivals. Comme en famille, comme des régionaux de l’étape. « Depuis un mois, on est à Compiègne pour préparer le deuxième album, la suite de « Vieux frères ». On a loué un appart’, près du château, à côté du Monop’. On est allé en ville cet après-midi, c’était cool. » Les images se projettent sur les cinq membres du collectif. On aperçoit alors Daniel Darc et Mirwais, époque Taxi Girl, lors d’une reprise-hommage à leur titre Paris, comme une filiation de Fauve, d’une post-new wave. Le chanteur bouge sans arrêt sur scène, à l’image de son chant-parlé, rapide, comme on déballe (dégueule) des paroles en flots, sans s’arrêter, dans l’urgence, de la colère, de la schizophrénie. Les guitares envoient des riffs, la batterie electro strie le rythme, la basse arrondit les angles. La nuit Fauve avance et séduit le public qui scande les paroles et danse sur les morceaux. Fauve interpelle et fascine par son approche visuelle, musicale et verbale. Avant ce bon concert du groupe parisien, l’éclectisme fut de mise avec le lancement foutrement rock de The Lanskies, l’électro-pop séduisante d’ElephanZ, le belle présence chaloupée de Biga Ranx (reprenant Manu Tchao et Bob Marley), l’énergie Rap de S-Crew puis les ferveurs electro d’Overcrew, Vitalic et Surkin.